LES APPARENCES
50 peintres contemporains de la scène française au Centre d’Art À Cent Mètre du Centre du Monde à Perpignan.
Du 20 juin au 12 septembre 2021.
Avec Gilles Aillaud, Henni Alftan, Marion Bataillard, Julien Beneyton, Jean-Baptiste Bernadet, Romain Bernini, Mireille Blanc, François Boisrond, Katia Bourdarel, Jean-Baptiste Boyer, Guillaume Bresson, Benjamin Bruneau, Damien Cadio, Antoine Carbonne, Mathieu Cherkit, Claire Chesnier, Jean Claracq, Philippe Cognée, Eric Corne, Gaël Davrinche, Jean-Philippe Delhomme, Grégory Derenne, Cyril Duret, Bruno Gadenne, Gérard Gasiorowski, Cécilia Granara, Cyrielle Gulacsy, Bilal Hamdad, Nathanaëlle Herbelin, Youcef Korichi, Jürg Kreienbühl, Iris Legendre, Eugène Leroy, Thomas Lévy-Lasne, Jérémy Liron, François Malingrëy, Maude Maris, Olivier Masmonteil, Audrey Nervi, Eva Nielsen, Simon Pasieka, Françoise Petrovitch, Nazanin Pouyandeh, Laurent Proux, Antoine Roegiers, Lou Ros, Vassilis Salpistis, Paul Vergier, Anthony Verot, Marine Wallon.
Une proposition de Thomas Lévy-Lasne
Du 20 juin au 12 septembre 2021
Vernissage le dimanche 20 juin 2021
Au Centre d’Art À Cent Mètres du Centre du Monde
3, avenue de Grande Bretagne, 66000 Perpignan
Une exposition associée au FILAF (Festival International du Livre d’Art et du Film) du 21 au 27 juin 2021.
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Cette exposition est d’abord l’occasion de concrétiser une situation : l’extraordinaire vitalité de la peinture de la scène française contemporaine.
Non exhaustive, j’ai pris le parti de présenter des peintres gardant pour référence le monde des apparences. Dans une grande variété de thème, de style et d’ambition, tous ces peintres questionnent le réel avec ce médium si particulier qui joue au visible avec les matériaux du visible: des pigments, des surfaces, le côté sculptural du tableau.
De peintre dit abstrait comme Jean-Baptiste Bernardet ou Claire Chesnier, s’intéressant pourtant au spectre lumineux à un entre deux inquiétant comme chez Maude Maris ou Eugène Leroy, d’une figuration iconographique à la Eric Corne ou Françoise Petrovitch au réalisme muet de Mireille Blanc ou Grégory Derenne, d’une manière très affirmée comme Eva Nielsen ou Mathieu Cherkit à l’effacement de la présence du peintre comme chez Damien Cadio ou Katia Bourdarel, de l’élégance du style efficace de Gilles Aillaud ou Jean-Philippe Delhomme à la touche fragile de Nathanëlle Herbelin ou de Jérémy Liron, l’inspiration commune reste le monde muet qui est le notre pour paraphraser Francis Ponge.
Une génération entre 35 et 45 ans est particulièrement mise en avant dans l’exposition : elle a été découragée en école d’art mais ces nombreux artistes ont persévéré dans leur pratique patiente au milieu d’une époque de l’avalanche des images. 100 millions de photos et vidéos sont postées sur Instagram par jour. Alors qu’on a pu parler de retour de la peinture, elle a découvert des générations plus ancienne, il y a bien toujours eu des peintres et maintenant une génération plus jeune : le médium prend une place exponentielle dans les écoles aujourd’hui.
Avec un regard assumé vers l’Histoire de l’Art, un intérêt technique pour la touche et les qualités de surface, une certaine froideur dans la représentation, la variété des peintres de l’exposition se retrouve dans leur confiance dans le médium qu’est le tableau : ce besoin immémorial de représenter l’innommable des apparences par la présence d’une peinture.
Thomas Lévy-Lasne
Lien du gif : https://media.giphy.com/media/miqr2p0XF9w7WGxy1B/giphy.gif
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VISITE VIRTUELLE PAR L’ORGANISATEUR
VUE D’EXPOSITION (photo Nicolas Brasseur)
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